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Réchauffement climatique : la faute à l’élevage ?

Dernière mise à jour : 3 sept. 2019

Ce week-end, près de 65’000 personnes ont manifesté dans les principales villes de Suisse leur inquiétude et leur colère quant à l’avenir de la planète. Si le sujet est brûlant d’actualité, trop de gens mésestiment encore l’impact catastrophique de l’élevage, et donc la responsabilité de chaque consommateur de produits issus de l’exploitation animale, sur l’environnement. Les scientifiques le martèlent pourtant : seule une réduction drastique de la production animale, ici et maintenant, pourra sauver la planète et ses quelque dix milliards d’habitants à l’horizon 2050, expliquent-ils dans un rapport spécial du GIEC (ONU).


Le système spéciste actuel, dont l’être humain s’est autoproclamé au sommet, s’octroyant pour l’occasion le droit d’exploiter et de massacrer des centaines de milliards d’animaux chaque année, court droit à la catastrophe, entraînant la planète dans sa chute. Et pour causes : l’élevage est le principal émetteur de gaz à effet de serre (près de 15%), bien avant l’industrie et les transports ; 70% des terres agricoles sur terre sont utilisées pour l’élevage, responsable à lui seul de 63% à 90% de la déforestation (selon les méthodes de calcul utilisées) ; avec 15’000 litres d’eau nécessaires à la production d’un kilo de viande de bœuf, la triste palme de la pollution et de la consommation d’eau lui revient également. Les chiffres sont éloquents.


La FAO (l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) le souligne : Le défrichement pour la production d’aliments pour animaux et l’expansion des pâturages pour la production animale sont les principaux mobiles de la déforestation. La déforestation provoque d’importants dommages environnementaux, relâchant d’énormes quantités de dioxyde de carbone dans l’atmosphère et entraînant l’extinction de nombreuses espèces animales et végétales chaque année.



11 images à faire défiler © Diane Altea/SL


Si l’urgence écologique pousse au véganisme, c’est avant tout un changement de paradigme qui doit s’opérer.

Le véganisme au secours de la planète


Nous, les 65’000 manifestants d’avant-hier qui crions au scandale capitaliste et appelons les politiciens à prendre des mesures fortes, mais aussi nous tous qui n’étions pas dans les rues mais craignons pour l’avenir de nos enfants, nous avons entre nos mains le pouvoir d’inverser la tendance : en nous abstenant de consommer des produits issus de l’exploitation animale et en nous battant pour changer ce système injuste qui fait suffoquer la terre autant que les animaux, notre impact est potentiellement énorme.


Il est aujourd’hui établi qu’un changement drastique de notre mode de vie est nécessaire pour sauver ce qui peut encore être sauvé. Mais si l’urgence écologique pousse au véganisme, c’est avant tout un changement de paradigme qui doit s’opérer.

- CL -

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